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Bassin versant et les problématiques liées à son organisation: Étude de cas du fleuve Sénégal “

Ce présent article fait l’objet d’une étude sur le concept bassin versant mais aussi sur les problématiques liées à son organisation. De ce fait notre analyse portera sur une étude de cas : le fleuve Sénégal.

●PLAN
¤Introduction
A.LE BASSIN VERSANT :
I. Définition et concepts
1. Définition
2. Concepts
B. Problématiques liées à son organisation :
II. Etude de cas du fleuve Sénégal
1. Contexte historique
2. Cadre spatial
3. Mise en place de l’organisation et défis majeurs
●Conclusion
¤Bibliographie


INTRODUCTION
Le bassin versant, concept intégrateur, organisateur mais également dissimulateur et très complexe est pendant longtemps l’objet de nombreuses études et de recherches scientifiques. C’est dans cette perspective que j’ai jugé nécessaire de faire une étude sur « le bassin versant et les problématiques liées à son organisation » en s’appuyant sur une étude de cas du bassin versant du fleuve Sénégal. Ce cadre spatiotemporel est dans une organisation dénommée l’OMVS. Cette organisation a depuis sa mise en œuvre (1972) assuré la coordination et le bon fonctionnement de l’organisation. Cependant, elle a causé de nombreux problèmes sur le plan sanitaire, environnemental, géomorphologique mais également socioéconomique. Malgré ses nombreuses prouesses qu’elle a pu offrir aux riverains, les défis restent majeurs. Ainsi, l’interrogation qui semble être pertinente pour notre cas est la suivante : quelle organisation pour quel bassin versant ?    
    Ainsi notre étude sera campée en amont sur la définition des termes clés du sujet suivit d’une conceptualisation et en aval sur l’analyse des problématiques liées à son organisation sur la base d’une étude de cas.

LE BASSIN VERSANT   
Définition et concepts
       
DÉFINITION 
    Le mot bassin versant désigne un territoire, un espace où l’ensemble de l’eau de surface ou de ruissellement pluvial (précipitations) s’écoule comme dans un entonnoir, en terme de gravité vers un même point, l’exutoire ou bien « un espace géographique alimentant un cours d’eau et drainé par lui » cf. (LE ROBERT). C’est aussi un complexe, d’autant plus qu’il engendre plusieurs problématiques en terme de représentativité, de délimitation, de gestion, d’aménagement hydroagricole, ou hydroélectrique, etc.
Selon Remenieras G.,1965 : Le bassin versant en point ou plus précisément dans une section droite d’un cours d’eau, est défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses affluents à l’amont de ladite section. 
Glossaire International d’hydrologie donne la définition suivante : bassin(versant), surface d’alimentation d’un cours d’eau ou d’un lac.
Loup J.1974 donne la définition la plus englobante : le bassin –versant est la surface réceptrice des eaux qui alimentent une nappe souterraine, un lac, une rivière ou un réseau complexe ; on le définit par sa morphométrie, ses caractères climatiques, sa géologie, sa végétation, ses sols.
Exemple de BV

A travers sa définition, il devient nécessaire dans un cadre d’étude de son domaine, de connaitre ces attributs, afin d’éviter de créer des problèmes majeurs liés à son organisation. Toutefois, il est important de mettre en relief ces fonctions dans sa définition.

2.CONCEPTS
  Comme toute étude, il devient nécessaire de conceptualiser les termes clés du sujet.
Bassin versant
Le mot bassin versant est un concept assigné aux hydrologues mais son utilisation et sa définition devient un champ large d’autant plus qu’il est un concept polysémique.
Pour les géographes le bassin versant est « un espace géographique alimentant un cours d’eau et drainé par lui ».
 Pour les hydrologues il désigne une surface élémentaire hydrologiquement close, c’est-à-dire qu’aucun écoulement n’y pénètre de l’extérieur cf. (cours hydrologie de surface Licence 3).
Cette définition fait référence à la notion de limite territoriale du bassin versant comme on la note dans cette définition « le bassin versant est limité par des frontières naturelles : les lignes de crêtes ou lignes de partage des eaux. De part et d’autre de ces lignes, les eaux des précipitations et des sources, ainsi que tous les éléments dissous ou en suspension (sédiments, pollution…), s’écoulent vers des exutoires séparés. » Source : www.futura-sciences.com       
Toutes ces définitions ont pour point commun la notion d’espace ou de surface. 
Cependant, il faut tenir compte de sa complexité qui parfois peut nous amener à avoir une panoplie de définition.
D’ailleurs, l’idée n’est pas de s’immiscer dans cette divergence d’opinion sur le concept mais d’aller au-delà de sa représentativité et de ses problématiques.
En plus, de par sa complexité, on est amené à une catégorisation, bref à une typologie de bassin versant : le bassin topographique et le bassin réel, le bassin hydrographique et les bassins géologiques, etc.

Carte de limite d’un bassin versant



Il se peut arriver que le bassin versant topographique diffère quelque peu du bassin versant réel (cas des interfluves glaciaires, karstiques ou marécageux...). 
 C’est pourquoi R. Lambert,1973, dit : l’emploi de bassin versant est devenu fréquent à l’époque où la recherche s’est principalement attachée à « appréhender le fait hydrologique, et d’abord le débit, comme un fait spatial, comme le produit d’un espace géographique saisi dans toute son épaisseur, dans toute sa dynamique ».
De ce fait, sur quels critères ou instruments de mesure peut-on se baser pour sa délimitation ?    
 En effet, il existe des logiciels pour sa délimitation ou sa modélisation par exemple le Qgis et l’Arc gis à travers le MTN (Modèle Numérique de Terrain) ou le maillage. 
Par ailleurs, elle rend sa complexité par les systèmes qu’il renferme : le système hydrologique, système morphogénique, système anthropique et le système social.
 Enfin, le bassin est caractérisé par la physiographie, l’hydrologie, la biogéographie et les activités humaines qui s’y mènent. 
Toutefois, il faut tenir compte des problématiques liées à son organisation en dehors de sa typologie, de ses systèmes et de ses caractéristiques pour bien mener une étude pertinente.

Problématique
Le mot problématique, du latin problematicus, est comme un problème considéré du point de vue des différents aspects à traiter. C’est-à-dire, elle contient une grille de lecture, ou d’interprétation par rapport à un problème ou de ce qu’on considère comme problème.
D’une manière didactique, elle est l’ensemble des problèmes se posant sur un sujet déterminé cf. (LE ROBERT).
La problématique est aussi quelque chose d’hypothétique, aléatoire, hasardeuse ou même compliqué.
Dans ce cas, elle nous permet de poser des interrogations ou même des questionnements sur notre sujet.
Autre concept à élucider est « organisation », qui aussi est un concept clé du sujet.
Organisation
Synonyme de mouvement ou d’institution, le mot organisation est une association, ou groupement qui se propose des buts déterminés.
Selon le dictionnaire ROBERT le mot organisation signifie « façon dont un ensemble est constitué en fonctionnement. »
 S.P Robbins donne la définition suivante : « une organisation est un ensemble de moyens structurés constituant une unité de coordination ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continue vue d’atteindre un ensemble d’objectifs partagées par les membres participants. »
Une organisation est donc essentiellement un cadre structuré par une action, ce qui permet de regrouper toutes les formes d’entreprises.
Deux éléments essentiels de l’organisation sont à relever, d’une part, l’ensemble structuré de tous les moyens et, d’autre part, la coopération nécessaire des membres de l’organisation, acteurs de son fonctionnement.
Toute organisation se caractérise par :
Une division et une coordination des tâches et des activités ;
Une formalisation des règles et des procédures de fonctionnement ;
Une rationalisation des moyens ;
Une hiérarchie et un contrôle ;
Une stabilité relative.
Ainsi dans le cadre de notre étude est-ce qu’il y a ces caractéristiques dans ladite organisation qui rassemble les pays qui composent le fleuve Sénégal ?

B. PROBLEMATIQUES LIEES A SON ORGANISATION

Etude de cas du fleuve Sénégal :
Contexte historique :
Premièrement, il y a longtemps en essayant de comprendre le concept intégrateur à savoir le bassin-versant, les chercheurs ont rendu compte que les eaux qui occupaient les bassin-versant pouvaient se diminuer voire même aller jusqu’à leurs assèchements d’où le nom de vallée morte (vallée dépourvue d’eau). Pour comprendre ce phénomène, ils ont fait un lien entre l’accroissement de la population mondiale ou de la démographie et la quantité d’eau susceptible de subvenir à leurs besoins (agricoles notamment en terme d’irrigation, aménagements hydraulique ou électrique, ou économique plus particulièrement dans les secteurs comme la pêche, la navigation, le tourisme, etc.). De ce fait, ils découlèrent de leurs travaux un modèle qui régisse une relation entre homme-milieu : ce modèle élabore l’idée que plus la population augmente, plus leurs besoins en eau augmentent plus la quantité d’eau diminue. Cependant, cette hypothèse révèle des limites car le contraire pourrait être déterminant c'est-à-dire les conditions physiques et climatiques peuvent avoir un impact sur la diminution des eaux d'un bassin versant. En effet, le fait que l'espace récepteur des eaux courantes soit une zone aride ou des roches perméables, cela peut répercuter sur le volume s'écoulant. Par contre, le milieu physique réagit en fonction des conditions climatiques. L'exemple le plus signifiant de l'assèchement d'un bassin versant lié aux climatiques et physiques est le Lac Tchad.
Donc on peut en déduire deux effets ayant des conséquences sur le bassin versant: l'effet démographique sur le milieu physique notamment sur l’hydrographie et l'effet physicoclimatique.
Deuxièmement, ce constat fait sur une éventuelle diminution de l’eau mondiale risquerai de plonger la population mondiale (Etats, régions, continents) dans un conflit comme le montre le discours « néo-malthusien » : qui nous font croire que des pénuries d’eau provoquent nécessairement des conflits et nuisent à la coopération entre les riverains de fleuves partagés.
Partant de ces faits, les Etats partageant le bassin du fleuve Sénégal décidèrent de mettre en place une organisation. Mise en place en 1972, l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) regroupe 3 des 4 pays riverains du fleuve. Cette organisation marque le début d’une coopération dont les premiers fruits furent la construction de deux barrages (barrage de Manantali et de Diama). Le barrage Diama fut mise en service en 1986 et, avait pour rôle d’empêcher la remontée salée mais aussi assurer l’approvisionnement en eau des terres irrigables. Le Manantali, mise en place en 1988, fait l’objet d’un ouvrage à vocation potentiellement hydroélectrique. Il assure aussi le remplissage du gap durant la saison de décrue.
Ces barrages respectivement mis en service en 1986 et 1988 devaient permettre de :
-assurer 375 000 hectares de terres ;
-arrêter l’intrusion des eaux salées dans le cours fluvial ;
-rendre navigable le fleuve de Kayes à Saint-Louis ;
-produire 800 GWH d’énergie hydroélectrique par an.       
 
Carte de situation du bassin-versant du Sénégal (Source : OMVS) 


2. CADRE SPATIAL :

Situé dans la partie ouest de l’Afrique, le bassin du fleuve Sénégal est drainé par un fleuve long de 1800 km ; il est le deuxième de cette région de l’Afrique. Ses affluents sont le Bafing, le Bakoye et le Falémé.
Tous prennent leur source dans le massif du Fouta Djallon (République de Guinée) qui constitue la partie supérieure du bassin. Partagé par quatre pays (Guinée, Mali, Mauritanie et le Sénégal), la majeure partie du bassin du Sénégal a un climat subsaharien désertique, qui a été aggravé par des périodes plus ou moins longues de sécheresse dans les années 70.
Du point de vue géomorphologique le bassin est divisé en trois grandes régions : le haut bassin, qui est montagneux, la vallée, et le delta, région d’une grande diversité biologique et qui abrite des zones humides.
Les conditions topographiques, hydrographiques et climatologiques du bassin du fleuve se diffèrent d’une région à une autre et connaissent de grands écarts de températures entres les saisons du fait de l’hétérogénéité climatique.
D’ailleurs, la répartition géographique du bassin du fleuve Sénégal est de manière inégale : le Mali occupe la majeure partie de cette superficie avec 155000 km², suivie la Mauritanie avec 75000 km², la Guinée (31000km²) et le Sénégal qui occupe que 27500 km² de la superficie.

Visitez le site : www.unesco.org/water/wwap

Carte-géographique-du-bassin-versant-du-fleuve-Sénégal-Source-OMVS.png
Au-delà de cette répartition en trois grandes régions, le bassin du fleuve abrite deux barrages : le Diama et le Manantali.
-Le barrage de Diama est essentiellement un ouvrage anti-sel avec des endiguements sur les deux rives du fleuve. Mise en service en 1986, il permet d’assurer une gestion « haute » autorisant une irrigation gravitaire dans les terres basses du delta, à l’aval de Dagana. Le barrage alimente aussi les lacs (Guiers et R’kiz) à partir de la retenue durant la saison sèche permettant ainsi le développement des aménagements hydro-agricoles.
- Mise en service depuis 1988, le Manantali, sur le Bafing, d’une capacité de 11,5 milliards de m³, a actuellement un rôle régulateur hydroélectrique. Ce barrage assure non seulement un débit minimum de 200 m³/s de février à juin, nécessaire aux besoins de l’agriculture irriguée de contre-saison mais aussi une production d’électricité à travers la retenue estimée à une valeur de 800 GWH (production annuelle). Le complexe de Manantali a permis la fourniture d’une énergie propre et bon marché.
De toutes evidences, la mise en œuvre de ces deux barrages a des répercussions sur le plan environnemental, socio-économique, sanitaire, et géomorphologique.
Mise en place de l’organisation et défis majeurs :
Mise en place de l’organisation :
Grand foyer de peuplement et de civilisations agraires, la vallée du Sénégal a fait l’objet d’aménagements depuis la période coloniale jusqu’aux indépendances des états riverains. Ces projets d’aménagement se sont accentués depuis les années 1970 avec la création de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal(OMVS) qui regroupe le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
Depuis sa création, elle assure l’organisation, la régularisation, la réalisation d’importantes ouvrages hydro-électriques notamment les barrages de Diama et de Manantali, dont leurs rôles respectifs est d’empêcher la remontée d’eau salée et d’assurer la production d’électricité aux pays membres.
Toutefois, ces ouvrages de grands envergures ont notamment eu des répercussions sur le plan environnemental, socio-économique, sanitaire, et géomorphologique.
Sur le plan environnemental :
L’installation de ces barrages ont causés des problèmes sur le plan environnemental de ces populations occupant le bassin du fleuve du Sénégal. De nombreuses études révèlent ces problèmes environnementaux notamment celles de l’OMVS. En effet, s’il a permis de sauver la vallée d’une mort programmée, l’aménagement du barrage de Diama a cependant entrainée une modification importante de l’environnement global de la zone avec des impacts négatifs.
« Aujourd’hui plus de 100 000 ha sont infestés par la végétation aquatique (typha australis salvinia molesta, phragmite, etc.), avec des conséquences graves sur le milieu physique : diminution de la teneur en oxygène de l’eau, colmatage des ouvrages d’alimentation des différents bassins, envasement des axes hydrauliques, création de bouchons empêchant l’écoulement normal de l’eau, en somme mauvaise hydraulicité, blocage des échanges essentiels entre l’eau et la surface, très fortes pertes d’eau par évaporation et évapotranspiration (ETP supérieur de 50% à l’évaporation d’une surface d’eau libre), etc. »Source :OMVS
Sur le plan socio-économique :
Les difficultés d’abreuvement pour le bétail, la compétition avec les cultures irriguées, la contamination des eaux à cause de l’eutrophisation, l’émergence d’habitats pour les oiseaux granivores, phacochères, insectes, tous déprédateurs des cultures et la baisse des activités touristiques consécutive à la perte de biodiversité des parcs du Djoudj et du Diawling, sont autant de problèmes qui pèsent sur le plan socio-économique.
Sur le plan sanitaire :
La récurrence des maladies comme le paludisme qui a comme vecteur les larves de moustiques et les hôtes intermédiaires causant ainsi des maladies comme la bilharziose sont autant de problèmes qui pèsent sur le secteur sanitaire. Ces maladies sont également liées à la présence d’eau douce.
Sur le plan géomorphologique :
Des études révèlent de nombreuses problèmes liés à la géomorphologie du bassin. Le barrage de Diama a entraîné un changement du régime de l’hydro-système, une modification du régime hydrologique du delta en général, de l’estuaire du fleuve Sénégal en particulier et un allongement de la Langue de Barbarie (550 m par an selon I.N DIOP).
Par ailleurs, en saison sèche avec la mise en eau de Diama, le taux de salinité devient important dans l’estuaire, ce qui a pour effets la dégradation des végétations de mangrove transformées graduellement en îlots, la baisse des productions maraîchères dans le Gandiol et la difficulté d’approvisionnement en eau potable dans la même zone.
Autres conséquences indirectes liées à l’utilisation d’importantes quantités de produits chimiques pour l’agriculture a causé la pollution des nappes d’eau superficielles et souterraines par infiltration. Il y a aussi les problèmes de drainage avec le déversement des eaux usées et polluées, la sédimentation superficielle et les phénomènes de colmatage des axes.
Défis majeurs :
Après 48 ans d’organisation, l’OMVS rencontre aujourd’hui des problèmes qui suscitent des questionnements au sein de l’organisation notamment la question du suivie des eaux souterraines, qui a été l’objet d’un module lors d’une formation organisée avec des partenaires comme GMI (Groundwater Management Institut) mais surtout le problème de l’étude des étiages. Autres défis majeurs de l’OMVS se situent sur les questions sanitaires, de sécurité alimentaires, le développement durable mais également la question liée à l’approvisionnement en énergie pour les populations du bassin du fleuve qui, aujourd’hui est un défi majeur du 21éme siècle. En plus ,il y'a des projets d'aménagements de futurs barrages comme on l'a note sur la carte au-dessus : le barrage de Gourbassi au sud-est du Sénégal, le barrage de Gouina au sud de Tékrou et le barrage de Felou.
Donc, toutes ces attentes nécessitent de la bonne gouvernance, l’intégration des populations dans les projets de développement ce qui se traduit comme une participation publique aux projets en amont et leur accès à l'information afin de participer au processus décisionnel et en plus l'accès à la justice en matière d'environnement doit se faire à toutes les échelles régionale, nationale, infranationale et locale mais également le souci de l’environnement du bassin du fleuve du Sénégal doit être leur préoccupation majeure.

CONCLUSION :

Etudier le bassin versant revient à le définir, à le conceptualiser, à le caractériser, afin de connaître ses attributs, ses fonctions, entre autres. Pour résoudre les problématiques qu’il recèle, il faut les étudier avec minutie (avec précision) pour atteindre les objectifs escomptés. Ainsi, donc pour atteindre ces objectifs, on aura besoin une organisation sans laquelle les riverains seront dans une anarchie, c’est-à-dire dans une désorganisation ; mais l’organisation doit avoir les principes de bonne gouvernance, de l’équité territorial mais aussi dans la légalité, afin de relever les défis majeurs. Enfin, les perspectives devront être pour l’OMVS la participation paysanne, de la société civile, des universitaires et chercheurs afin de procéder à une évaluation environnementale stratégique des programmes de l’organisation en vue d’en tirer les meilleurs enseignements pour la réalisation des projets futurs sur le continent africain.

BIBLIOGRAPHIE :

Article à consulter : wwap_Senegal River basin_case studies 1_FR.pdf
Article à consulter : Le fleuve Sénégal et les barrages de l’OMVS : quels enseignements pour la mise en œuvre du NEPAD ? 
Barrages/OMVS : www.omvs.org 
Bassin versant : hydrologie.org
 Carte-géographique-du-bassin-versant-du-fleuve-Sénégal-Source-OMVS.png
Visitez le site : www.researchgate.net
Visitez le site : www.unesco.org/water/wwap
Visitez le site : www. futura-sciences.com
Visitez le site : www.fao.org
Figurebassinversant_sans-fond.png : obv.nordestbsl.org
https://journals.openedition.org/geocarrefour/1314
Loup J.1974
R. Lambert, 1973
Remenieras G.,1965

«ECRIRE POUR INSTRUIRE ET NON POUR SEDUIRE»

Yaya BA, étudiant en GEOGRAPHIE à l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD)

Email : elpheno221@gmail.com
Email institutionel : yaya17.ba@ucad.edu.sn

“Le gain de la recherche, c’est la recherche elle-même.”
Saint Grégoire de Nysse / Homélies sur l’Ecclésiaste 

Commentaires

  1. C'est excellent nous sommes fiers de toi frère c'est très intéressant et très important nous sommes derrière toi et bonne continuation

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  2. C'est vraiment interressant cher Fadel bonne continuation

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  3. C'est très bien, très intéressant.bonne continuation

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  4. Très intéressant mon cher . Bonne continuation

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  5. Très pertinent géographe et bonne continuation

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